Trois jours que je n'avais pas donné de nouvelles. Et tu m'as défié à DuelQuiz. Ce n'était pas grand chose, mais tu m'as prouvé que je te manquais quand même. Tu m'as envoyé un message deux jours après. Depuis on a repris le même rythme qu'à ton arrivée. J'aime ça. Mais ce que j'aime plus particulièrement ce sont tes rires, et la façon que tu as de me faire l'amour. Nous avons décidé de courir trois fois par semaine, et ce depuis vendredi. Après nos nuits blanches, c'est toujours très marrant. Tu m'as étonné quand tu as voulu prendre du speed. Toi qui ne touche qu'à l'alcool. J'étais étrangement inquiète pour ta première. Cette nuit tu étais parti te coucher. Et je m'apprêtais à partir. Quelle surprise de te voir devant moi, m'expliquant que tu m'attendais. Nos rapports changent. Je ne sais pas si tu t'en rends compte. C'est doux, cette impression de relation 'normale', comme si tout était logique. Et la manière dont tu m'as prise cette nuit avait ce petit quelque chose de sensuel et romantique. Même si tes 'sentiments' s'arrêtent soit disant aux rapports charnels. Tu repars bientôt chez toi pour deux semaines. Je ne sais pas si je vais te manquer. Je n'ai envie que de toi. Et ta jalousie est étonnante. Le mieux là dedans étant le fait que tu ne la caches pas lorsque nous sommes dans ton lit. 

Je te le dis tout net.
Je pourrais passer ma vie à t'avoir en moi. 

Je ne t'ai pas vu aujourd'hui. Ton odeur me manque. Et j'ai fait n'importe quoi la nuit dernière. Je l'ai frappé. Tout aurait pu bien se passer. Et maintenant je sais que nos jeux ne seront plus possible. Je vais déménager. Parce que je fuis chaque fois que j'ai honte. Si seulement il était possible de revenir en arrière. Tu ne me verras plus de la même manière. Et moi non plus, je ne me suis pas reconnue. J'adorais ton rire, tes pics, ton odeur. Même si le fait d'être en couple me freinait. J'avais tellement d'espoir. Et d'envies. Tu es pourtant si proche de moi. De mes bras se dégage l'odeur de ton corps, et mon estomac se rétracte et souffre. Il serait tellement simple de suivre ce que l'on ressent. Sans mettre de côté qui que ce soit. Pourquoi ai-je tout gâché ? Et l'autre, cet enfant qui n'a rien compris, et ne fait pas parti de mon trio infernal. Casse-toi. Laisse moi vivre comme bon me semble. Nous quatre sommes tellement proche que j'aurai du savoir. Je n'aurai pas du commencer ce petit jeu pourtant tant excitant. Je descendrai désormais ces escaliers dans la crainte que quelqu'un sorte. Et puis, il n'y avait pas que le sexe. Je m'amusais, et tu étais terriblement chiant. Comme j'aime. On a parfois de mauvaises surprises. J'aurai du être plus discrète ? Je ne crois pas. Ca n'aurait rien changé. Alors cette nuit là, j'ai traîné dans un appartement inconnu, qui sentait l'urine. 

Maintenant, je veux fuir. 
Et trouver la paix.
Après tout, ce n'est qu'un jeu. Rien n'est perdu.